
Un trésor, une prison
Préambule
Lorsque la VIE nous offre à travers une expérience
Le temps d’un instant la majesté de l’existence
Une porte s’ouvre ET nous UNI à LA Conscience
Inondé de cette lumière intense
L’élève s’éveille à la magnificence
Il s’émerveille
Et en acte d’amour
Se rend disciple pour toujours.
Aveuglé par le trésor il devient,
Un féroce défenseur, un gardien,
Il croit alors qu’il a trouvé,
L’Insurpassable Vérité.
A ce moment précis,
les barreaux de sa prison se créent,
Et par sa conviction,
Il créé pour ce monde une nouvelle Illusion.
Hypnotisé,
Son cœur fidèle, l’entraînera,
A louer ce trésor,
Car il ressentira,
De partager la lumière et ressentir Enfin,
Que sa quête satisfaite est sans faim.
J’ai maintes et maintes fois observé
Cette porte s’ouvrir afin de nous guider
Réjouir le cœur des êtres et ainsi purifier
Leurs corps, leurs cœurs, leurs sens
Et par là même leur souffrance
Malgré la magie de cette lumière intense,
Les sens obstrués par notre épaisse ignorance,
Éblouis par l’habit l’être génère des croyances
Notre Égo sans fin s’en nourrit
Et ravi nous berce d’illusion
Son seul objectif, sa survie
L’Unicité divine, sa seule destruction.
Laisser moi, éclairé par ce constat, vous offrir cette histoire.
Il est un art,
Une impérieuse nécessité à notre évolution
D’accueillir le trésor sans créer de prison.
A nos âmes éclairées ,
En quête de vérité,
Je formule ce souhait.
Lorsque la vie nous fait cadeau,
De recevoir en son manteau,
Une précieuse goutte d’eau.
Soyons ravi.
On l’appelle l’eau de la loi,
Elle s’offre à nous et nous émoi
Car en son sein la vérité
Vient purifier nos cœurs souillés.
Elles revêt l’habit de prise de conscience,
De signes, de rencontres, de synchronicités.
Mais tout cela n’est que la forme
Que la source revêt pour nous aider
Son seul objet ?
Nous éclairer.
Son intention ?
Notre évolution.
Alors soyons reconnaissant de ceux qui soufflent à nos oreilles,
De l’éclair de lumière qui nous traverse et dissipe nos ténèbres
Des intuitions qui étrangement s’imposent à nous,
Des vérités qui généreusement s’offrent en nous.
Car la source, l’eau de la loi n’existe pas,
Elle revêt ses vêtements pour nourrir ses enfants,
Et espère maintenant
Nous voir enfin reconnaissant.
Arrêtons nos chamailleries,
Nos comportements puérils, stériles, nos supercheries,
Qui consistent à croire que nous savons,
Lorsque nos Actes, nos pensées montrent que nous mentons.
Optons pour l’humilité,
Ce vêtement très peu à la mode mais jamais démodé
Qui nous offre seul, la possibilité
d’ accueillir le trésor avec sincérité.
CESSONS ENFIN de nous persuader,
QUE LA FORME EST LA VÉRITÉ parce qu’elle s’est habillée.
Observons qu’elle use simplement de véhicules
Ces visages, ces moyens habiles permettent qu’elle circule
Car elle est là éternellement
pour nous sortir de nos carcans.
Stoppons nos guerres de religions, de conceptions,
C’est moi qui sait£
C est moi qui ait raison.
Je veux t’enfermer dans Ma Prison.
Apprenons à nous élever
A voir la vérité subtile qui EST l’UNITÉ
Sans vouloir l’attraper,
La réduire à souhait.
Sentir ce divin parfum s’exhaler
D’une infinie myriade de façons
Pour arriver jusqu’à toi sans créer ta prison.
© Sabira Trifi – Œuvre originale protégée. Toute reproduction interdite.
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